La nature,

est entrée dans la maison d’école

le musée

de l’abbaye-école de Sorèze

L’ancienne école

Ancienne abbaye bénédictine fondée au VIIIe siècle, elle a connu de nombreux bouleversements au cours du temps qui ont construit son histoire et son architecture. Elle doit sa renommée au mode d’enseignement novateur qu’elle pratique dès le XVIIe siècle jusqu’à sa fermeture en 1991.

Sa notoriété est telle qu’elle est érigée sous Louis XVI École royale militaire et accueille en ses murs des élèves venus du monde entier. De nombreuses personnalités ont fréquenté ses bancs : écrivains, académiciens, scientifiques, militaires, artistes, de Jean Mistler à Claude Nougaro en passant par Pierre Jonqueres d’Oriola ou les frères Caffarelli. 

Un voyage dans le temps

Le parcours muséographique retrace l’histoire du bâtiment et les grandes heures de l’enseignement à l’École aux XVIIIe et XIXe siècles. Les salles de classe et de réception, les dortoirs des élèves, sont restitués dans une ambiance empreinte de sensibilité. Le visiteur est ainsi invité à se familiariser avec le mode de vie du pensionnat et les méthodes d’apprentissage très originales pour l’époque.

Les archives, témoins de l’histoire du site
Des générations d’élèves et de professeurs se sont succédées dans cette école. Les archives peuvent être consultées sur demande et vous pouvez télécharger les tableaux d’honneur.

 

les cours

La cité de Sorèze abrite aujourd’hui 6 cours. 4 d’entre elles portent le nom de la couleur de chaque division d’élèves : la cour des bleus, des verts, des jaunes et des rouges. Seule cette dernière est comprise dans le parcours de visite. C’était la cour des grands, des bacheliers, des élèves qui allaient quitter l’école… impressionnante par ses dimensions et ses piliers gravés, elle vous met de suite dans l’ambiance !

La cour des arts, prolongement d’une ancienne rue du village, s’observe depuis la Salle des pas perdus. Quant à la cour triangulaire – appelée « Jardin inspiré »- , elle est nichée au cœur du Musée Dom Robert, invitant à la pause et à l’observation de ses plantations inspirées par l’univers de l’artiste.

le Jardin aménagé

1 hectare du parc de la Cité de Sorèze a été aménagé en “Jardin” et complète les parcours de visite du 21 mars au 11 novembre inclus. Cette partie extérieure vous offre une expérience de visite ludique autour de la Nature, du monde de l’enfance avec ses jeux et ses farces, de l’école buissonnière, des activités sportives, artistiques et scientifiques.Une invitation à marcher dans les pas des anciens élèves !

Les autres parties de ce vaste espace arboré de 7 hectares sont accessibles en visite guidée pendant la période estivale afin de découvrir son obélisque, ses statues et son cosmographe.

Être un Refuge LPO c’est s’engager à préserver et accueillir la biodiversité de proximité. Avec plus de 33 000 terrains, les Refuges LPO constituent le premier réseau de jardins écologiques partout en France.
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le musée

Dom Robert et de la tapisserie du XXe siècle

[INFOS PRATIQUES]

Attention ! Dès le mercredi 20 décembre 2023, certaines tapisseries commenceront à être décrochées en vue de la fermeture annuelle du musée Dom Robert du 23 décembre au 21 mars inclus.

Ainsi, le tarif d’entrée, à partir de mercredi, sera de 6€ (au lieu de 9€).

Merci de votre compréhension.

DOM ROBERT

Dom Robert – Guy de Chaunac Lanzac – (1907-1997), est un des maîtres de la tapisserie contemporaine. Ses vocations artistique et religieuse ont trouvé leur épanouissement à l’abbaye bénédictine d’En Calcat, à Dourgne, à 10 km de Sorèze, où il entre en 1930. En 1941, sa rencontre avec Jean Lurçat, impressionné par ses enluminures et aquarelles, décide de son destin de peintre cartonnier.

Entre 1947 et 1958, il continue son œuvre au monastère de Buckfast en Angleterre et, diffusé par de grandes galeries, comme La Demeure à Paris, il connaît un succès grandissant. De retour à En Calcat, en 1958, il trouve une fructueuse veine d’inspiration dans la nature environnante, concrétisée par un rythme soutenu de création de tapisseries.

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Scénographie et parti pris architectural

Se développant sur 1500 m², ce musée ouvert en 2015, a été conçu par Suzanna Ferrini, du cabinet d’architecte italien n’studio, dans un esprit à la fois contemporain et respectueux du patrimoine. L’acier corten et les sérigraphies côtoient harmonieusement les poutres de bois  et les tommettes anciennes pour valoriser les tapisseries exposées !


La scénographie permet de comprendre le processus de création d’une tapisserie – du dessin préparatoire à l’œuvre achevée, en passant par la réalisation du carton numéroté. Elle propose des approches ludiques et didactiques à destination de tous les publics et favorise l’observation des œuvres en lien avec le paysage environnant.

LES COLLECTIONS

La collection a été à l’origine constituée du dépôt des œuvres de Dom Robert par l’Abbaye d’En Calcat : le fonds Dom Robert (tapisseries, cartons de tapisseries, carnets de croquis et aquarelle) et le fonds de l’atelier Goubely. À ce jour, les collections du musée sont constituées :

– d’un ensemble de tapisseries comprenant 66 tapisseries de Dom Robert (la majeure partie de son œuvre tissé) et 56 tapisseries d’autres artistes.

– d’un ensemble d’art graphique constitué d’une centaine de cartons de tapisserie et de plus de 2000 dessins, aquarelles et lithographies.

– d’un fonds d’art décoratif lié à l’œuvre tissé de certains artistes (sculptures et céramiques).

Le savoir-faire des lissiers d’Aubusson

Le musée rend hommage au savoir-faire des lissiers d’Aubusson classé par l’Unesco patrimoine culturel immatériel de l’Humanité en 2009. Une section du parcours restitue l’ambiance de l’atelier Goubely, dans lequel Dom Robert a fait tisser la majorité de ses tapisseries.


Un métier à tisser, sur lequel des démonstrations occasionnelles ont lieu, permet de comprendre la technique de basse lisse. Des vidéos et des archives soulignent les liens entre le peintre cartonnier et le lissier. Grâce à ces échanges indispensables, à son savoir faire, à sa technique mais également à sa sensibilité, le lissier va réussir à « traduire en laine » l’intention de l’artiste.

Enrichissement des collections : dépôts, legs et donations

En 2015, l’Abbaye d’En Calcat a donné au musée le fonds de l’atelier Goubely comprenant 35 tapisseries d’autres artistes et les archives de l’atelier, tout en restant propriétaire du fonds Dom Robert. Des dépôts ou des prêts d’institutions muséales comme le Mobilier national ou La Cité internationale de la Tapisserie viennent également compléter les collections du musée.


Elles s’enrichissent régulièrement grâce à des acquisitions ou dons de personnes privées. Ainsi depuis 2015, une tapisserie et 3 cartons de Dom Robert ont été donnés par des particuliers. En 2019, 67 œuvres dont une dizaine de tapisseries de Pierre Sulmon ont été données par sa veuve, Dominique Sulmon.